Les façades effondrés – 4 étages et moins

SITUATIONS CRITIQUES AU SUJET DES PETITS BÂTIMENTS

Les bâtiments de moins de 5 étages ne sont pas soumis à la Loi 122 (Règlement visant à améliorer la sécurité dans le bâtiment). Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a pas de danger ?

Depuis quelques années nous remarquons l’existence de problèmes graves au niveau des façades des bâtiments, toutes hauteurs confondues. Cette problématique des façades des bâtiments de 5 étages et plus est omniprésente. Toutefois, les petits bâtiments, trop vieux ou mal entretenus, peuvent également développer des dangers pour le public.

Notre compagnie est impliquée depuis des années dans la vérification des façades de bâtiments de 5 étages et plus, selon l’obligation imposée par la Loi 122. Nous avons ainsi remarqué que plus de la moitié des édifices que nous inspectons présentent des déficiences importantes et des conditions critiques. Certains propriétaires n’accordent pas le temps, l’effort et ne prévoient pas de budget pour l’entretien des façades de leurs bâtisses. La même situation se retrouve pour des immeubles de 3 et 4 étages.

Or, une façade est une façade, peu importe sa hauteur. Une brique peut tomber du 4ème étage sur un piéton et lui provoquer des blessures. En principe, les bâtiments de moins de 5 étages ont besoin du même encadrement du point de vue de l’entretien préventif. Les exemples que nous présentons ci-après démontrent des effondrements des façades des bâtiments de 3 et 4 étages. Les conséquences n’ont pas été seulement matérielles, mais humaines aussi. Des passants ont été blessés suite à la chute de morceaux (de briques / pierres) qui se sont détachés de la façade. Est-ce qu’on doit avoir un décès pour agir ?

L’étude scientifique effectuée entre 2014 et 2017 par lÉTS et Consultants Façades Plus confirme nos doutes et mène à cette conclusion importante: un morceau de matériel solide (brique, pierre), qui tombe de plus de 6.5m (2 étages) atteint une vitesse de 40 km/h au niveau du sol. Ceci est très dangereux pour les passants.

Voici quelques exemples de bâtiments de moins de 5 étages dont les façades ce sont effondrées. Pouvons-nous rester les bras croisés devant ce fléau ?

Les propriétaires des bâtiments de moins de 5 étages devraient donc – même s’il n’y a aucune obligation légale – faire vérifier leurs façades régulièrement, pour le bénéfice des occupants des lieux et du public en général.

 

Jeudi 26 juillet 2018

Effondrement de pierres sur l’avenue du Mont-Royal Est

Un homme qui se promenait sur l’avenue du Mont-Royal Est l’a échappé belle alors qu’un mur de pierres s’est écroulé tout près de lui, mercredi soir.

Urgences-santé confirme avoir reçu un appel vers 20h30 hier soir, rapportant qu’un « homme avait reçu des briques sur lui » après la chute. Il a été transporté à l’hôpital où l’on ne craint pas pour sa vie.

Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a affirmé que l’effondrement s’est produit au 1011, avenue du Mont-Royal Est. Les pierres sont tombées du troisième étage de la façade du bâtiment. Elles encombraient toujours le trottoir au coin de la rue Boyer jeudi matin.

La façade de l’immeuble a été inspectée par les pompiers pour prévenir d’autres chutes. Le SIM est incapable de déterminer la cause de l’effondrement pour le moment.

Un périmètre de sécurité était toujours installé sur place jeudi matin.

SANDRINE VIEIRA
La Presse Canadienne

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/faits-divers/201807/26/01-5190928-effondrement-de-pierres-sur-lavenue-du-mont-royal-est.php

 

Jeudi, 30 novembre 2017

Une partie d’un mur d’une
école s’effondre

Les élèves ont eu peur, mais personne n’a été blessé

FERME-NEUVE | Des élèves de 3e année d’une école primaire des Hautes-Laurentides ont eu toute une frousse quand une partie d’un mur de brique s’est effondrée à l’extérieur de l’école tout près de leur salle de classe.

L’incident est survenu en début d’après-midi mercredi à l’école du Sacré-Cœur de Ferme-Neuve, une petite ville de 3000 habitants près de Mont-Laurier.

« La classe des petits de 3e année est dans cette partie-là de l’école. Ils ont eu peur parce que ça a fait tout un boucan en tombant, mais il n’y a pas eu de blessé », explique Fabien Thibault, responsable de l’école du Sacré-Cœur.

Aucun danger pour les enfants?

Tant la direction de l’école que la Commission scolaire Pierre-Neveu affirment qu’à aucun moment, la sécurité des enfants n’a été menacée.

Mais tous ne partagent pas cet avis.

« Je ne comprends pas pourquoi les élèves sont revenus ce matin (jeudi). J’aurais voulu que l’inspecteur fasse l’inspection et qu’ensuite on dise OK ça va, on peut revenir dans la bâtisse », déplore une personne de l’endroit qui préfère garder l’anonymat.

Protocole respecté

Par voie de communiqué de presse, la commission scolaire explique que le protocole de sécurité a été respecté.

« Une équipe s’est rapidement déplacée sur place pour évaluer la situation et des mesures de sécurité ont été mises en place immédiatement. La sécurité sur l’ensemble du bâtiment a été vérifiée », explique la direction.

Des versions contradictoires

La direction de l’école et la commission scolaire n’ont toutefois pas la même version quand il est question des minutes qui ont suivi l’incident.

« On a établi notre procédure d’urgence, on a évacué l’école et on a relocalisé les élèves de ce secteur-là », affirme M. Thibault.

Voici toutefois ce qu’écrit la commission scolaire dans son communiqué.

« Les élèves étaient alors en classe et aucune évacuation n’a été nécessaire, puisque la sécurité n’a jamais été en jeu. »

Les élèves dont les classes se trouvent dans cette portion de l’école construite en 1947 ont été relogés ailleurs dans le bâtiment. Un inspecteur de la Régie du bâtiment doit passer vendredi.

– Avec la collaboration de monjournal.ca

DAVE PARENT

https://www.journaldemontreal.com/2017/11/30/une-partie-dun-mur-dune-ecole-seffondre

 

Mercredi 14 juin 2017

Pas d’explication pour le mur d’une
école qui s’effondre

La Commission scolaire de Montréal n’explique pas comment un imposant panneau de béton a bien pu se décrocher d’un mur et s’écraser sur le terrain d’une école construite il y a à peine 45 ans.

Le bloc de près de 5 mètres sur 2 mètres s’est littéralement détaché de l’école secondaire Lucien-Pagé, dans le quartier Villeray, en fin d’après-midi lundi.

L’épais morceau de béton est tombé sur l’herbe derrière l’école, non loin d’une entrée. L’ensemble du bâtiment est couvert de ce type de matériel.

Selon les plus récentes données du gouvernement sur l’état des bâtiments scolaires, l’école Lucien-Pagé est considérée comme étant en « mauvais » état, mais est loin de figurer en tête de liste des pires établissements scolaires de la province.

L’incident n’a fait aucun blessé, mais a forcé la fermeture de l’établissement pour la journée mercredi, « par mesure de prévention », a laissé savoir le porte-parole de la CSDM, Alain Perron.

Les sept groupes d’élèves qui devaient faire leur examen obligatoire du ministère mercredi matin ont été déplacés au Centre Sainte-Croix, situé juste à côté de l’école.

Aucune explication

Dans une lettre envoyée aux parents, la commission scolaire a également indiqué qu’ « une équipe d’experts et un entrepreneur [étaient] sur place pour analyser la situation et entreprendre les travaux correctifs », sans toutefois donner plus de détails sur les causes de l’incident.

On assure aussi que les plaques de béton situées au-dessus des deux entrées qui seront utilisées jusqu’à la fin des classes auront été solidifiées avant la réouverture des portes ce matin.

Du côté de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, on parle d’une situation inacceptable liée au manque d’entretien des écoles.

On ne comprend pas comment un tel incident a bien pu arriver dans une bâtisse construite en 1974, il y a à peine 45 ans.

https://www.journaldemontreal.com/2017/06/14/pas-dexplication-pour-le-mur-dune-ecole-qui-seffondre

 BENOÎT PHILIE

 

Lundi 22 mai 2017

La façade d’une église de Québec s’effondre

 

Des briques de l’église du Très-Saint-Sacrement sur le chemin Sainte-Foy se sont effondrées lundi matin, provoquant l’évacuation des lieux.

Ce sont des citoyens qui assistaient à une messe qui ont entendu les premiers l’effondrement. Interrogés par les pompiers, certains ont dit avoir cru d’abord à un petit séisme, selon le porte-parole du Service de protection contre l’incendie de la Ville de Québec, Bill Noonan.

Des pierres sur le mur ouest de l’édifice se sont détachées, tombant au passage sur une lucarne de l’église avant de finir leur course au sol. Aucun blessé n’a été constaté ni chez les pompiers, ni chez les citoyens. Des pierres n’ont provoqué aucun dommage matériel à un véhicule, le stationnement étant vide de ce côté de l’église.

À leur arrivée, les pompiers ont évacué les citoyens se trouvant encore sur les lieux. Ils ont érigé un périmètre de sécurité encadrant l’église. Au plus fort de l’intervention, huit pompiers étaient sur place.

Des experts de structures en bâtiment vont être sur les lieux demain pour évaluer l’état de la situation. C’est après leur évaluation qu’on en saura plus sur le moment où l’église pourra être réintégrée. En attendant, une firme de sécurité a été engagée pour s’assurer que personne ne trépasse le périmètre de sécurité.

 

Par Prisca Benoit Québec Hebdo/TC Media

http://journalmetro.com/actualites/national/1142480/la-facade-dune-eglise-de-quebec-seffondre/

 

Vendredi, 13 janvier 2017

Un pan de mur s’effondre sur un trottoir à Montréal

MONTRÉAL – Une portion d’un mur de brique s’est effondrée, tôt vendredi sur un trottoir dans l’arrondissement d’Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
L’incident s’est produit au coin des rues Ontario et Charlemagne, dans un bâtiment résidentiel et commercial qui abrite le pub irlandais Le trèfle Noir.

Heureusement, la chute de l’amas de brique n’a fait aucun blessé.

L’effondrement s’est produit aux environs de 2 h 20. Les pompiers ont été appelés à sécuriser les lieux, notamment en s’assurant que toutes les briques qui avaient à tomber étaient bel et bien rendues au sol. L’intervention s’est terminée à 3 h 43.

La rue Charlemagne a été fermée aux abords du commerce, par mesure de sécurité, le temps de mener des analyses plus poussées.

AGENCE QMI  

https://www.journaldemontreal.com/2017/01/13/un-pan-de-mur-seffondre-sur-un-trottoir-a-montreal-1

Lundi 11 janvier 2016

High winds cause widespread blackouts, brick walls collapse in Montreal

Winds reached 90 km an hour in pockets across province

Strong winds overnight caused power outages for tens of thousands of homes and businesses in Quebec, along with the partial collapse of three brick walls in the Montreal area.

Winds reached 91 kilometres an hour at times in some areas, including the Montreal region.

Early Monday morning, more than 65,000 Hydro-Québec customers without power, most in the Montérégie, Laurentians, and lower St Lawrence regions. By noon, that number dropped to about 10,000.

Falling bricks smash van window

The strong winds and sudden drop temperature also caused three brick walls to collapse in Montreal.

The first happened near the intersection of Ontario and Dorion streets, at around 11:30 p.m. on Sunday.

The top section of a triplex’s brick wall was brought down by the winds, smashing the back window of a van in the process.

Montreal police Const. André Leclerc says Ontario was open to traffic this morning but Dorion remained closed.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Just over two hours later, when winds peaked at 91 kilometres per hour, two other brick walls in the city partially collapsed.

One was at a high-rise apartment building on St-Mathieu Street in downtown Montreal, between Sherbrooke and de Maisonneuve.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Part of the wall collapsed into the alley, and St-Mathieu was blocked off in that area.

Marisa Radatz lives on the eighth floor of the building. « Suddenly, around 1 a.m., I heard this really, really loud noise behind my room in the wall. It kind of sounded like something in the walls fell down. At that moment, I was very nervous so I went down to the lobby to see, and then I saw all the bricks lying in the alleyway, » Radatz said.

The other building that was damaged was a triplex on Gilford Street near Henri-Julien Avenue.

The bricks near the top of the building fell, landing in a small green space below.

No one was injured in any of the incidents.

Montreal police say city engineers will inspect the buildings this morning to determine what happens next.

https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/quebec-high-winds-power-outages-brick-wall-1.3398121

 

Mardi 26 mai 2015

Un mur de briques s’effondre
dans Rosemont

Un mur de briques s’est effondré mardi, vers 11h, dans le quartier Rosemont au 5442, 7e Avenue, entre les rues Masson et Dandurand.

La partie supérieure s’est détachée dans un stationnement.

Une voiture Communauto et un lampadaire ont été endommagés, mais personne n’a été blessé.

Les pompiers sont intervenus avec une remorque pour dégager le véhicule et ont sécurisé les lieux avec des barrières.

Le propriétaire s’est formellement engagé à faire les travaux nécessaires pour remettre le mur en état, a indiqué le Service en sécurité incendie de Montréal.

Une partie du stationnement restera condamné, le temps que le mur soit jugé sécuritaire.

L’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a été informé de l’événement.

Autre effondrement

Un autre mur de briques s’est effondré au même moment dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Une personne a été blessée. Elle a été prise en charge par les secours.

Par Stéphanie Maunay -TC Media

http://journalmetro.com/local/rosemont-la-petite-patrie/actualites/783440/un-mur-de-briques-seffondre-dans-rosemont/

 

Mercredi 1er avril 2015

Effondrement partiel
d’un mur de briques rue Lapierre

Plusieurs résidents de la rue Lapierre ont eu un réveil brutal, dans la nuit du 31 mars, lorsqu’un mur de brique d’un immeuble à logements s’est partiellement effondré, écrasant une voiture stationnée sur le côté de l’édifice.

Selon Denis, le concierge de l’immeuble, les briques se sont détachées du troisième étage vers 4h du matin.

«Je dormais dans le salon et cela a vibré beaucoup. Je pensais que c’était un petit tremblement de terre, raconte-t-il. C’est une voisine du deuxième étage qui est venue cogner chez moi pour me dire que c’est le mur qui s’était effondré.»

«Nous sommes chanceux que ce soit arrivé durant la nuit, parce que le jour, les enfants jouent toujours sur le côté de l’immeuble. Il n’aurait pas fallu que ça tombe sur eux», ajoute-t-il.

Le propriétaire de l’édifice abritant huit logements est venu constater les dommages le matin même de l’effondrement. L’assureur devait également passer pour évaluer la situation.

 

Infiltration d’eau

L’effondrement aurait possiblement été causé par une infiltration d’eau. «Les pompiers m’ont expliqué qu’il y aurait eu une infiltration d’eau au fil des ans. Quand l’eau gèle, ça forme de la glace et cette glace aurait fait décoller la brique», explique le concierge.

Le Service de sécurité incendie n’a toutefois pas été en mesure de confirmer cette information au Guide.

Du côté de l’arrondissement, on affirme qu’un inspecteur municipal a été saisi du dossier.

«Nous avons parlé au propriétaire de l’immeuble et lui avons demandé de poser différentes actions, par exemple, sécuriser le chantier avec des clôtures temporaires, de faire examiner les sections restantes du mur de briques et de nous soumettre un rapport», indique Céline Pelletier, chargée de communication pour l’arrondissement de Montréal-Nord.

Lorsque Le Guide s’est rendu sur place, le matin du 1er avril, les clôtures temporaires n’avaient toujours pas été installées. Il n’y avait qu’une banderole jaune sur laquelle on pouvait lire «zone interdite».

Le Journal a tenté de communiquer avec le propriétaire de l’immeuble ainsi que le propriétaire de la voiture endommagée, sans succès.

 

Par Jean-Marc GilbertTC Media

http://journalmetro.com/local/montreal-nord/actualites/749010/effondrement-partiel-dun-mur-de-briques-rue-lapierre/

 

Mercredi 3 juillet 2013

Le mur d’un immeuble s’effondre dans Saint-Sauveur

Le mur d’un immeuble du quartier Saint-Sauveur s’est effondré tard mardi soir, forçant les pompiers de Québec à évacuer un couple de personnes âgées resté prisonnier à l’intérieur. Les premières constatations indiquent que le vieil édifice construit en 1928 devra être démoli.

L’effondrement du mur s’est produit vers 23h au 311 et 315 de la rue Bagot. Au second étage se trouvait le couple, propriétaire des lieux, incapable de sortir. Les pompiers de Québec ont secouru l’homme et la dame en les faisant sortir par le toit à l’aide du camion-échelle, explique Annie Marmen, relationniste au Service des incendies. Ils ont été conduits à l’hôpital pour y traiter un choc nerveux.

Le coin de l’édifice s’est affaissé sur toute la hauteur. Des briques jonchaient la rue et le trottoir. Par mesure de précaution, les sapeurs ont évacué les occupants des bâtiments voisins, même ceux de l’autre côté de la rue. Au total, une douzaine de personnes ont dû quitter leur résidence sur ordre des pompiers. La façade menace toujours de s’effondrer.

Des travaux d’excavation ont eu lieu dans la journée de mardi sur le terrain voisin où une nouvelle habitation doit lever de terre. Reste à savoir si ces travaux ont un lien avec l’événement. Le périmètre est toujours fermé à la circulation ce matin. Les gens ne pouvaient pas encore regagner leur résidence, mercredi, en fin de journée.

La Ville de Québec a mandaté une firme d’ingénieurs pour évaluer l’état de la structure. «Ils vont analyser le bâtiment et faire des recommandations au propriétaire», explique le porte-parole de la Ville, Jacques Perron. Celui-ci ajoute que la Ville pourrait prendre elle-même les dispositions qui s’imposent si, pour une raison quelconque, le propriétaire ne pouvait pas soit démolir ou solidifier la structure. De visu, on constate que la première option s’impose davantage. Les résultats de l’analyse devraient être connus aujourd’hui.

L’édifice touché a été construit en 1928. Pendant longtemps, le rez-de-chaussée était connu comme le garage de mécanique générale Careau, aujourd’hui fermé. Père et fils ont exercé leur métier à cet endroit. Mercredi, deux des frères du propriétaire actuel Paul-Émile Careau regardaient avec tristesse l’état de la maison où ils ont grandi.

JEAN-FRANÇOIS NÉRON

Le Soleil

https://www.lesoleil.com/archives/le-mur-dun-immeuble-seffondre-dans-saint-sauveur-67c5103a5cc002144d01c8a21ec43a42

 

 

ELIZABETH LAPLANTE / AGENCE QMI

Samedi, 9 mars 2013 

Hochelaga

Le mur d’un immeuble à
logements s’effondre

L’un des murs d’un immeuble résidentiel s’est partiellement effondré, samedi, dans le quartier Hochelaga, à Montréal, alors que des travaux d’excavation étaient effectués sur un terrain vague adjacent à l’édifice.

L’incident s’est produit en avant-midi sur la rue Ontario, à l’angle de l’avenue William-David. Les pompiers ont été appelés à intervenir aux environs de 11 h et l’immeuble, qui contient six logements, a dû être évacué.

«[Les travailleurs] étaient en train d’excaver le terrain adjacent et lorsqu’ils sont arrivés tout près de la fondation, ils ont entendu le vacarme, car les briques se sont détachées du parement et la structure s’est affaissée», a expliqué le chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), Martin Farmer. Ce dernier a souligné qu’il n’est pas impossible que la rétrocaveuse ait accroché la fondation ou encore que le fait d’enlever une importante quantité de terre ait déstabilisé la structure du bâtiment.

Il semble que les travaux se déroulaient depuis environ une semaine à cet endroit.

«Les murs, ils brassaient beaucoup. On entendait quand ils piochaient à 8 h du matin» a souligné l’une des résidentes de l’édifice, Fanny Beauchamp, en entrevue à TVA Nouvelles.

«Pour le moment, le bâtiment est stable […] pour nous c’est sécuritaire, a expliqué le chef aux opérations en début d’après-midi samedi. Une douzaine de personnes ne pourront pas réintégrer leur appartement tant que les experts en immeuble ne se seront pas assurés qu’il n’y a plus de risques d’effondrement.»

Une scène hors du commun

L’incident a causé d’importants dommages à l’extérieur, mais également à l’intérieur des trois logements qui se trouvent du côté ouest, soit là où a eu lieu l’effondrement. «Des fissures se sont créées dans les murs et les planchers. Les portes ne ferment plus», a remarqué le chef aux opérations.

François Guérard, un autre résident de l’immeuble qui se trouvait à l’intérieur lorsque l’effondrement s’est produit, a raconté la scène avec stupéfaction.

«Ma copine est venue me voir pour me dire qu’il y avait beaucoup de roches qui étaient tombées à l’intérieur de la maison […] j’ai vu que le poêle avait avancé, tout avait reculé dans la maison, a-t-il souligné. Là j’ai dit, “on sort d’ici “. Je suis sorti sur le balcon pour avertir les gars qui creusaient puis quand je suis rentré, tout est tombé en arrière de moi. Ça fait assez peur merci!»

En soirée samedi, Michel Girard, également chef aux opérations du SIM a indiqué que des employés de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) se sont rendus sur les lieux du sinistre en après-midi.

Par ailleurs, le terrain vague où se déroulaient les travaux d’excavation a été «remblayé».

Toujours selon le SIM, des ingénieurs aux travaux publics de la ville de Montréal devraient se rendre sur place, lundi, afin d’effectuer les expertises nécessaires.

Le SIM n’était pas en mesure de préciser la valeur des dommages reliés au sinistre.

Avec la collaboration de Michelle Lamarche

https://www.journaldemontreal.com/2013/03/09/le-mur-dun-immeuble-a-logements-seffondre

 

Mercredi 16 mai 2012

Un mur de briques s’effondre sur un homme

MONTRÉAL – Un homme a été gravement blessé, mardi soir, par une importante chute de briques provenant d’un immeuble de l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal.

L’homme marchait vers 23 h 30 sur le trottoir de la rue De Bleury, entre Sherbrooke Ouest et l’avenue du Président-Kennedy, a indiqué Anie Lemieux, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Une centaine de briques se sont détachées du mur d’un bâtiment lorsqu’il passait.

La victime a subi de graves blessures à la tête et au bassin et a immédiatement été conduite à l’hôpital. Son état est considéré comme critique.

Selon des témoins sur place, l’homme d’une quarantaine d’années aurait tout de même réussi à se relever après l’accident, mais présentait des signes évidents de commotion cérébrale (confusion, langage incohérent, etc.).

Rencontré sur les lieux, le propriétaire de l’immeuble, Marc Varadi, a affirmé que «l’effondrement semble avoir été provoqué par une pierre fissurée».

«Depuis que nous en avons fait l’acquisition de cet immeuble il y a six ans, il a été régulièrement inspecté par la Régie du bâtiment, sans qu’aucun problème n’ait été détecté», a ajouté le propriétaire du 2118, rue De Bleury.

Il s’est dit prêt à faire les réparations nécessaires. «C’est un malheureux incident et il était impossible de prévoir que cela allait arriver», a-t-il ajouté.

Un périmètre a été érigé autour de la façade, mais l’immeuble n’a pas été évacué.

Une investigation plus approfondie sera faite par la Régie du bâtiment du Québec et la Ville de Montréal.

L’arrondissement a exigé une analyse exhaustive de l’ensemble du bâtiment, qui n’a pas été évacué. Le quadrilatère où la chute a eu lieu est considéré comme un site historique par l’administration municipale.

Marie-Andrée Gosselin

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/05/20120516-050342.html